Les gentils likpas

Courte Histoire de Haralik

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Histoire abrégée de Haralik, telle que exposée pour la première fois par la Mère aux soldats de l'OLU qui l'ont retrouvée.

Contenu dans le rapport de Rastadoudouna, écrit immédiatement à son arrivée à la Jamalike.

 

La planète Haralik

Haralik est une grande planète (2.2 masses terrestres) qui tourne autour d'une étoile jaune un peu plus grande que le Soleil. Une tectonique des plaques très active lui a donné une géographie complexe et variée, avec plus de 18 continents et des myriades d'îles et de lacs. De plus, la présence dans le système de deux planètes hypergéantes, Foréal et Souphion, produit un cycle de glaciations accéléré, tous les 500 ans environ: la grande année, qui comprend un Grand Hiver de deux siècles, et un Grand Eté. Ces conditions ont favorisé une évolution de la vie rapide, aboutissant en seulement 2.2 milliards d'années à des êtres intelligents: les phallos. Mais le morcellement des terres habitables a provoqué l'apparition de nombreuses races: 14 sont historiquement connues, mais les récits et légendes en mentionnent plus de 60. Seules six existent encore de nos jours.

La préhistoire

L'histoire ancienne des phallos est celle de trente mille ans de guerres raciales incessantes, qui, avec l'alternance de Grands Etés et de Grands Hivers, ont longtemps empêché l'apparition de civilisations stables. Mais depuis cinq mille ans, est apparue une nouvelle donne: les phallos, guerriers stupides, sont de plus en plus nombreux à se transformer en likpas, pacifiques, sages et rigolos. Ce phénomène, d'abord discret, prend de plus en plus d'ampleur avec le temps, et ni les massacres, ni les éliminations à la naissance n'ont jamais pu empêcher la proportion de likpas de croître continûment. Il n'y a en fait aucune différence génétique entre les phallos et les likpas: à chaque race de phallo correspond une race de likpas. L'apparition des likpas constitue donc une évolution supplémentaire, mais dans le domaine de l'esprit, au lieu du domaine strictement génétique. Toutefois il est clair que le fait de décider de rester phallo bloque le développement biologique du cerveau. On peut donc considérer que c'est une forme d'arriération mentale.

L'histoire

Cette époque est connue grâce aux survivants d'Antakaralik. Le reste n'est connu que par les fouilles archéologiques, ou par des récits de voyageurs phallos plus ou moins fiables. L'augmentation du nombre des likpas a permis l'apparition des premières civilisations stables, modernes, capables de survivre à un grand hiver, et surtout des premiers pays gouvernés seulement par des likpas. Ainsi, au cours du 58eme grand été, la coalescence de communautés plus petites, quelques victoires militaires et l'influence bénéfique de plusieurs religions a permis pour la première fois l'émergence d'un grand pays likpa: l'Arnolike, non pas sur les ruines des phallos, mais en continuité avec eux. Ce qui explique que les likpas de l'Arnolike vivaient surtout dans des villes, ne se reconvertissant que progressivement à une vie plus campagnarde (ce que l'on a appelé l'exode urbain).

Le niveau technique et scientifique de l'Arnolike était, semble t-il, partagé par les pays phallos voisins, et vraisemblablement sur toute la planète. Mais les nombreuses haines raciales et interdictions de voyage empêchaient les likpas de l'Arnolike d'explorer au loin, ce qui explique leur ignorance quasi-totale de ce qui se passait ailleurs.

La Grande Guerre Mondiale

La guerre mondiale a débuté brusquement, par une attaque sans préavis des phallos roses du grand pays voisin de Mamalik. Leurs colonnes de chars auraient pu envahir toute l'Arnolike en quelques jours, si les likpas ne s'étaient pas préparés en secret à une telle éventualité. Leur stratégie reposait surtout sur d'immenses usines d'armement profondément enterrées dans la forteresse souterraine d'Antakaralik. Les cavernes d'Antakaralik étaient habitées depuis des temps immémoriaux: il reste encore aujourd'hui des peintures rupestres (dont la plus ancienne représentation connue d'antennes) et des salles aménagées en temples avec d'immenses statues d'une religion oubliée. Au fil des millénaires ces anciens temples avaient servi de tombeaux, de dépôts, de prisons, sans que toutefois personne n'ait touché aux statues. Les usines ont été dès le début installées plus en profondeur, avec les immenses mines et les quatre centrales éliktriques sur le fleuve souterrain. Les likpas de l'Arnolike, prudents, y installèrent aussi des écoles de techniciens, d'ingénieurs, et des laboratoires. Ainsi, quand les colonnes de chars des phallos de Mamalik entrèrent en Arnolike, ils eurent la très désagréable surprise de se trouver face à un mur de chars tirant des obus anti-chars contre lesquels ils n'avaient aucune protection. On dit que les Portes Noires d'Antakaralik vomirent des colonnes continues de chars pendant trois jours, et le blitzkrieg des phallos de Mamalik se transforma en blitz-gamelle et les likpas de l'Arnolike envahirent tout Mamalik, qu'ils placèrent sous tutelle.

Les soixante Années Magnifiques

Les soixantes années qui ont suivi la Guerre Mondiale ont été les plus belles de l'histoire de l'ancienne Haralik, avant la Guerre Nucléaire. Le progrès technologique a permis d'extraordinaires découvertes, et les likpas envisageaient d'envoyer leurs premiers satelliks dans l'espace. Ils se souvenaient toutefois de la leçon de la Guerre Mondiale, ne désarmant pas et continuant à aménager Antakalalik en une immense machinerie technologique et scientifique. C'est ce qui leur a permis la survie, plus tard. En surface, tout l'Arnolike se développa en un très beau pays où les villes devenaient moins importantes. La paix favorisa les arts, les études scientifiques et les pratiques spirituelles. L'Arnolike devint un foyer de culture et de civilisation comme jamais vu sur une Haralik ravagée par les guerres raciales depuis des temps immémoriaux. Même le spectre de la guerre semblait s'éloigner, avec de nombreuses lois plus tolérantes et démocraciques dans les pays phallos voisins.

La Guerre Nucléaire.

Quand les likpas découvrirent la fission de l'uranium, ils comprirent très vite le danger qui les menaçait. Ils aménagèrent Antakaralik en un immense abri anti-atomique, et lancèrent le développement de puissants avions de chasse. Mais il était déjà bien trop tard: de fortes retombées radioactives avaient déjà eu lieu des années avant, indiquant que des phallos avaient déjà commencé une guerre nucléaire, quelque part à l'autre bout de Haralik. La fin n'était plus qu'une question de quelques années.

Le premier coup connu fut pour la merveilleuse île d'Auweara. Le premier navire à revoir Auweara, le lendemain, ne retrouva qu'une plaine de chaux vive, d'où émergeaient les trois collines de basalte et la Spyramide antique des likpas de paradis, complètement vitrifiées, là où la veille une merveilleuse forêt s'enchantait de poésie, de beauté et de chants. Des dizaines d'espèces de papillons et de fleurs de l'ineffable paradis d'Auweara, des merveilleuses antennes multicolores des likpas de paradis, il ne restait que quelques photos. Le second coup fut pour Karélik, le pays où les likpas-lyres musiciens vivaient en harmonie avec leurs phallos, les Karphallos. Après s'enchaîne une atroce litanie de millions de réfugiés aveugles et affamés cherchant en vain un impossible abri. Puis il y eut la Grande Epidémie. En l'espace de deux jours, les survivants de l'Arnolike se sont mis à mourir en masse d'une sorte de grippe. Comprenant qu'il n'était même plus question de sauver les gens, mais de sauver l'existence même de leur espèce, les likpas d'Antakaralik ont immédiatement fermé les Portes Noires et dynamité les couloirs d'accès, afin de ne pas être contaminés. En quelques effroyables journées, les immenses villes de toute Haralik se changèrent en charniers pourrissants à l'air libre. Puis ce fut un silence définitif, sur un monde mort. La Grande Epidémie avait éliminé tous les phallos. Tous, innocents ou coupables. La dernière bombe thermonucléaire a explosé un mois plus tard sur une planète désormais déserte. On n'a jamais su qui les lançait, ni pourquoi.

Antakaralik: l'obscurité, la survie.

Près de soixante mille likpas roses et vingt mille d'autres races se sont retrouvés enfermés dans une Antakalalik chaotique. Et seulement quelques dizaines de doudounelles. Les likpas pouvaient s'accommoder d'une vie souterraine, mais pas elles. Cela posa vite un redoutable problème: la reproduction.

Dans un premier temps, les métamorphoses permirent d'avoir plus de doudounelles. Par des contrôles hormonaux, elles donnaient uniquement des likpas, jumeaux ou quadruplés. Mais passé les quelques années de reproduction, il leur fallait sortir. Retrouver les arbres et le ciel. Et renoncer à jamais à la reproduction, se condamner à mort, à cause des radiations.

Les autres problèmes, l'énergie, la nourriture, le maintien des connaissances, n'étaient pas non plus faciles à résoudre, dans ce monde clos. Les likpas commencèrent par synthétiser toute leur nourriture, dans leurs usines chimiques. Tout synthétiser, des protéines aux vitamines, dans des cuves qui avaient servi à faire des explosifs.

En surface, la nature retrouvait rapidement ses droits sur un continent désert, sérieusement contaminé au strontium ou au césium, inhabitable pour des siècles.

Mais le problème le plus vicieux fut celui de l'accumulation de maladies génétiques, le plus terrible effet à long terme des retombées radioactives. Toute la première génération d'Antakaralik avait été irradiée, et au fil des siècles les maladies génétiques récessives iraient en s'accumulant, détruisant irrévocablement la communauté d'Antakaralik et toutes les autres éventuelles communautés de survivants dans le monde. Les likpas étaient condamnés. Pour toutes ces raison, les efforts scientifiques d'Antakaralik portèrent presque exclusivement sur deux sujets: la fusion thermonucléaire, et la manipulation du code génétique. Deux cent ans après la Fermeture, en plein grand hiver, les likpas n'étaient plus que huit mille à Antakalalik, leur biodiversité n'existant plus que sous forme de morceaux de cadavres conservés sous azote liquide.

Mais une nouvelle flamme violette luisait dans les entrailles de la montagne: le feu thermonucléaire! Ce surcroît d'énergie permit les cultures dans les grottes, grâce à de puissantes lampes. A peu près au même moment les premiers gènes furent codés sous forme électronique, puis retranscrits à nouveau en molécules vivantes. De puissants ordinateurs enregistraient les génomes de tous les survivants, et des morts, pour y traquer les maladies génétiques et autres mutations délétères. Et sauvegarder le plus d'allèles possible, la plus grande biodiversité: il faut plus de mille génomes pour réellement sauver une race! Le nombre de likpas diminua encore à près de cinq mille, mais dorénavant leurs gènes étaient en sûreté dans les mémoires des ordinateurs, surtout les races les plus minoritaires. Il fallut encore plus d'un siècle pour pouvoir confier toute la formation d'un bébé à des machines, mais les likpas y sont arrivés: les premières Mères commencèrent à repeupler Antakaralik d'êtres en parfaite santé, malgré la pollution radioactive qui recouvrait encore la région. Sans les Mères personne n'aurait pu survivre dans les grottes, et leur communauté aurait fini par s'éteindre. Petit à petit, la pollution nucléaire diminuait, et au moins elle ne menaçait plus leurs descendants. Les likpas ressortirent d'Antakaralik, s'enhardissant à reconstruire des villages et des champs. C'était le 61eme Grand Printemps, le second depuis la guerre nucléaire. Grâce aux Mères, leur nombre alla en augmentant à nouveau.

La renaissance.

La maîtrise génétique permit de s'installer et de vivre sur les terres les moins radioactives. Pour cela un sinistre cadastre indiquait les parcelles les plus polluées: les terribles patchs. Le strontium et le césium étaient éteints, mais le neptunium et le plutonium mettraient encore des milliers d'années à relâcher leur mortelle étreinte. Et on mourait souvent jeune, de cancer ou de leucémie, mais au moins les Mères permettaient la naissance d'êtres en parfaite santé, libres de toute maladie génétique. Les mères auraient théoriquement permis de repeupler Haralik en quelques années, mais il fallait éduquer tous ces enfants, de manière à ce qu'ils ne redeviennent pas des phallos. La maladie d'être phallo avait déjà coûté tant de souffrance!! Alors les Mères furent programmées pour assurer l'éducation de base des enfants likpas, qui restait supervisée par des vrais likpas.

Petit à petit les likpas repeuplèrent l'Arnolike. Le pays était maintenant recouvert d'épaisses forêts, mais partout on retrouvait des ruines et des traces de routes ou de champs, témoignant de l'atroce tragédie. Parfois des moignons de béton émergeaient encore des arbres. La vie animale aussi avait repris ses droits, mais la plupart des doudounifères (mammifères), avaient disparu et n'ont jamais été retrouvés. Il fallut encore un autre grand hiver pour que les likpas reconstituent une population et un tissus industriel. Ce n'est qu'au 62eme grand printemps, mille quatre cent ans après la tragédie, que certaines races envisagèrent de migrer dans leurs pays d'origine, désireuses de retrouver les lieux où leurs ancêtres avaient vécu autrefois. Ainsi fut lancée l'exploration de Haralik, leur propre planète dont les likpas ne connaissaient même pas un tiers.

Les explorations montrèrent partout les mêmes pathétiques paysages de ruines envahies de végétation. Mais contre toute attente, on retrouva des communautés de survivants. Le principal problème que toutes avaient eu à supporter avait bien sûr été la multiplication de maladies génétiques, dues aux radiations. Chacune avait trouvé une solution originale, ou avait bénéficié de circonstances particulières. Un des cas les plus extraordinaires était celui des likpas tibétains, qui s'étaient régulièrement livrés à la divination pour savoir si une ovulation était propice à la vie ou porteuse de maladie. Ils s'en sortaient bien, avec seulement dix pour cent de malades. Les likpas indiens à cheveux purent être sauvés grâce aux cheveux de leurs morts, qu'ils avaient l'habitude de jeter dans des puits spéciaux. Ont pu aussi être sauvés les rastalikpas, les likpas indiens à antennes et les babaliks (likpas hippies avec des fleurs dans les cheveux). Mais les likpas dorés, grands architectes, s'étaient tristement éteints quelques années à peine avant que les avions ne survolent leur dernier village. Leurs pauvres restes moisis ne permirent pas de reconstituer des génomes complets. Mais ils avaient laissée une fantastique collection de CDroms de toute leur merveilleuse culture!!!

En tout, six races de likpas furent préservées à Antakalalik ou retrouvées parmi les survivants, parmi les quatorze réellement connues avant la guerre nucléaire. Mais récits et légendes antiques en mentionnaient plus de soixante.

Le triomphe des likpas.

L'exploration de Haralik a rapidement permis de jeter les bases d'une nouvelle civilisation planétaire. Sachant leur monde désormais à l'abri de toute menace de guerre, les likpas de Haralik se développèrent ouvertement, mais lentement et prudemment, afin de ne pas recréer les conditions d'une réapparition du phallotisme. Le nombre de phallos ne devait plus dépasser les 5%, et il est en constante diminution depuis. Une des premières activités de la Nouvelle Haralik a été l'exploration et la préservation systématique de toutes les ruines. Mais devant le besoin de recréer champs et habitations, il fut décidé de ne conserver que les plus poignantes, ou de ne rechercher que les ossements permettant la reconstitution des races perdues. Ainsi il arrive encore aujourd'hui que le cri de «génome génome» bloque soudain toute activité sur un chantier.

Cette force retrouvée permit aux likpas de se lancer enfin dans un des projets qui leur tenait le plus à cœur: l'exploration de l'espace. Pendant plus de trois siècles, des sondes spatiales et des vaisseaux habités se succédèrent sur toutes les planètes du système de Haralik. Même l'épouvantable Haphazer, la planète de carbone et de goudron, reçut la visite de puissants robots capables de résister à sa chaleur d'enfer. Toutefois Bombalik fut l'objet de toute la sollicitude des likpas. En effet il est vite apparu que Bombalik était likformable, et aujourd'hui les colonies comptent déjà des milliers d'habitants. Le climat commence à se modifier et la banquise éternelle qui flotte sur ses océans a perdu la moitié de son épaisseur.

Les sondes inséminatrices.

Toutefois le projet le plus likpateux fut sans conteste celui des sondes inséminatrices. Dans l'impossibilité de faire des voyages interstellaire habités, mais avec les Mères capables de créer la vie, l'idée s'imposait d'envoyer sur d'autres systèmes des Mères portant seulement des codes génétiques dans des banques de données informatiques. Une fois arrivées sur une planète propice, la Mère entreprendrait alors le likformage de la planète, en y relâchant des bactéries capables de modifier l'environnement. Puis, une fois les conditions réunies, et un écosystème stable établi, elles donneraient naissance aux premiers likpas. Pour nous auteurs de ce texte, il nous est totalement impossible de savoir si un projet aussi fou a même d'infimes chances de succès. Mais si vous nous lisez c'est qu'il aura réussi. Puissiez-vous vous développer harmonieusement dans la paix et le bonheur, sans jamais laisser le phallotisme prendre un quelconque pouvoir sur vos vies.

Témoignage de Doudouna, sept ans, après une visite de Antakaralik.

Aujourd'hui on a été visiter les grottes de Antakaralik avec notre école. J'étais très impressionnée. Toutes ces galeries éclairées avec des toutes petites lampes et ces murs tout noirs c'était terrible et très triste. On a vraiment l'impression que les gens étaient malheureux. On se demande comment ils ont fait pour vivre là-dedans, pour passer toute leur vie sans jamais voir le soleil ou le ciel. J'aurais pas aimé vivre à cette époque. A midi on a mangé la cuisine synthétique. C'était pas bon. Et encore, on a visité que les parties où les doudounelles peuvent aller. Les parties pour les likpas on avait vraiment l'impression que c'était tout petit, tout coincé. On a vu aussi les Portes Noires, mais on ne pouvait pas rentrer parce que à l'intérieur c'est écroulé. C'est les likpas à l'intérieur qui ont ait sauter les galeries pour ne pas attraper la Grande Epidémie. Quand je serai grande, j'aimerais avoir des enfants, mais avec mon mari, pas quelque chose qu'une machine nous met dans le ventre. Il parait qu'on fera les premières expériences de fécondation naturelle dans cinq cent ans. Mais je serai déjà vieille. Vraiment le nucléaire c'était pas bien. C'était très égoïste d'avoir fait des centrales sans penser que nous on serait malades.

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Scénario, dessins, sons, animations, réalisation: Likchenpa (pseudonyme).

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