Les gentils likpas

Les instruments de muzique rigolos des gentils likpas 5

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Les likpas aussi tentent de rééduquer les groufios... Auront-ils plus de succès? On dit que oui, ils y arrivent... mais que d'efforts!

 

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Les likpas tentent de rééduquer les groufios

Quand les likpas capturent des groufios en train de groufioter au pays des likpas, ils les mettent dans des centres de rééducation.

Commence alors un long travail peu gratifiant...

 

Likpato est un nouvel éducateur très enthousiaste et optimiste. C'est bien, mais parviendra t-il à faire quelque chose de ses groufios, là où ses ainés ont renoncé? Mais laissons-le parler:

«Je veux vous voir sortir de votre égocentrisme, et arriver à faire quelque chose ensemble, en collaboration, dit-il.

-Grouf -Grouf... font les groufios d'un air peu convaincu.

-Dites-moi quelque chose que vous aimeriez faire ensemble!

-Grouf...

-Grouf...

-Grouf... Je sais pas moi.

-Grouf... Fumer un pétard? Mais vous ne voudrez pas.

-Grouf... Regarder le likfoot?

-Naaan!

-Grouf... alors faire la sieste.

-Grouf... ou bien faire des pizzas. C'est le seul tracail que je sais faire, à part forcer les coffres.

-Oui, c'est ça, faire des pizzas, c'est une bonne idée!

-Grouf...

-Grouf...

-Grouf... bon, bon, on va faire des pizzas. Mais après on fait la sieste.

-Si vous voulez, mais commencez par les pizzas, pas par la sieste!»

Et notre jeune éducateur peut alors voir les groufios se mettre à la cuisine, organiser le travail, un à la pâte, un aux tomates, un à la garniture... Un sourire satisfait commence à se dessiner sur ses lèvres...

«On voudrais pas que vous nous regardiez» fait un groufio. Grouf, grouf, font les autres, en lançant des regards désapprobateurs vers le likpa éducateur.

«Bon, bon, je vous laisse», fait le likpa éducateur, de plus en plus satisfait et fier de lui. Il sort donc de la cuisine, et referme la porte... Il reste un moment à écouter à la porte, mais il n'entend que des bruits de travail. Il s'éloigne alors, pour retrouver les anciens éducateurs et leur faire part de son succès.

«Eh, venez tous, c'est facile, finalement, j'ai réussi à les mettre ensemble à un travail collaboratif! Venz voir!

-Hmmm... Je suis un peu sceptique

-bon, ÇA c'est facile. C'est ce qui va arriver après qui me fait peur.

-EEEh, ne soyez pas AUSSI pessimistes, je vous dit que ça marche! Venez voir!»

 

Et ils viennent tous voir ce que font les Groufios... Que vont-il trouver? A quoi s'attendre de la part d'une bande de groufios laissés seuls ensemble dans une cuisine?

 

Suivons-les et voyons...

Les groufios sont en train de se foutre les pizzas sur la gueule.

A quoi vous attendiez-vous, hein? Bon, rassurez-vous, les likpas rééducateurs de groufios obtiennent des résultats, et l'on rencontre souvent des anciens phallos, et même des anciens groufios devenus des likpas. Au fond, ce n'est pas tellement une question de méthode, mais de savoir, à un moment donné, insuffler une petite flamme d'amour de la vie, qui va donner à la personne l'envie d'avancer d'elle-même et de se défaire de ses défauts. Mais c'est un long processus, où le désir de résultats immédiats ruine souvent les réalisations à long terme.

Les vies antérieures des groufios

Parmi les nombreuses méthodes que les likpas ont essayées pour tenter de rééduquer les groufios, se trouve le revécu de vies antérieures. Ils espèraient ainsi mettre à jour des traumatismes passés expliquant la délinquance présente.

On retrouve encore le même Likpato, toujours aussi enthousiaste (mais aimant moins les pizzas), dirigeant une séance de revécu de vies antérieures avec six groufios comfortablement installé sur des matelas, avec une douce musique du Nouvel Age... Les groufios commencent à raconter leurs histoires, le moment est solemnel et émouvant...

 

Groufio numero un: Je vois une grande île brûlée de soleil... les gens sont vêtus de noir, et ils mangent des pâtes tous les jours... Ils prêtent une grande attention à la famille, surtout les parains...

Groufio numero deux: Je vois une grande ville au bord de la mer, dominée par un volcan... Il y a plein de groufios qui mangent des pizzas...

Groufio numero trois: Je vois une grande ville au bord d'un vaste lac... Il y a plein de groufios qui portent des bottes, et qui groufiotent de la bistougne...

Groufio numero quatre: Je vois une vaste prairie avec des groufios à cheval, portant des chapeaux à large bords et des foulards... D'autres gens leur tirent dessus au nom de la loi, et on voit plein de caméras qui filment...

Groufio numero cinq: rrr zzz rrr zzz

Groufio numero six: Je vois des groufios en forme de grosses limaces puantes, et des jeunes qui les combattent avec des sabres-laser...

 

Likpato: Et zut, la prochaine fois je ferai des mémoires de vies futures

Les inspecteurs phallos au centre des Likpas

Le gouvernement phallo pense que les citoyens de la ville retenus dans les centres de rééducation sont maltraités, affamé, voire torturés. Pour cette raison, des émissaires sont régulièrement envoyés inspecter les centres, «en contrepartie» des inspections d'usine de l'OLU. Bien entendu, ces inspecteurs sont assez malvenus, car les responsables des centres ont autre chose à faire que d'écouter des récriminations pour des griefs imaginaires. Mais ils sont obligés de les recevoir courtoisement... Alors ils se vengent en douce, en faisant râler les inspecteurs. Voyons ce que cela donne, au nouveau Centre Des Antennes, qui reçoit sa toute première inspection:

 

Inspecteur phallo: Quel est ce grand bâtiment?

Educateur likpa: Ceci est le complexe d'activités likpateuses.

Inspecteur: Activités? C'est suspect. S'agirait-il de travail forcé?

Educateur: Ah, je ne sais pas, tout est nouveau ici, je ne connais pas leurs méthodes.

Inspecteur: Comment, vous ne savez pas ce qui se passe dans ce bâtiment?

Educateur: Eh non, ce n'est pas ma partie.

(A ce moment on entend des cris étouffés provenant du bâtiment suspect)

Inspecteur, inquiet: Hein? Quel sont ces cris? Que faites-vous à ces gens?

Educateur: Eh, ils ont l'air de bien s'amuser là-dedans, eh :-)

Inspecteur, énervé: Comment, s'amuser? Vous voulez dire que vous les torturez, oui! Ces cris sont terrifiants!

(On entend à nouveau des cris)

Inspecteur: Encore? J'exige de voir ce qui se passe dans ce bâtiment, immédiatement!

Educateur: C'est que, je n'ai pas la clef. Likpato, peux-tu voir au bureau des entrées, si ils ont la clef? Je ne sais pas qui l'a.

Second educateur: Lik. Mais je ne sais pas si c'est ouvert, je crois que ce n'est ouvert que le matin ;-).

Inspecteur, affolé: Ah, quelle mauvaise organisation! J'exige de rentrer ici immédiatement!

(Ils sont devant la porte close, l'inspecteur tape dessus, pendant qu'on entend d'autres cris à l'intérieur.)

Educateur: Ah, je suis désolé mais c'est une porte blindée, pour la sécurité, vous comprenez.

Inspecteur, de plus en plus remonté Blindée? C'est une porte de prison, vous voulez dire? J'exige de rentrer immediatement! Sinon je remettrai un rapport extrêmement défavorable!

Educateur: Bon, j'envoie Likpato au service sécurité, ils ont peut-être un double de la clef.

Troisième educateur: Lik, mais je ne sais pas si ils peuvent la donner sans autorisation du commandement.

Inspecteur, inquiet: Eh bien allez chercher directement l'autorisation, sinon on y sera encore demain! Et pendant ce temps qui sait ce qui se passe là-dedans! Ah, quelle mauvaise organisation!

Educateur: Eh, on s'inspire de vos propres méthodes administratives!

(On entend à nouveau des cris terribles)

Inspecteur, affolé: Mais que se passe t-il là-dedans?

(Cela dure un bon moment, pendant lequel les deux éducateurs reviennent, en compagnie d'un autre likpa avec un béret mirlitaire, et bien entendu aucun n'a la clef)

(Pour finir, un autre likpa ouvre soudain la porte de l'intérieur: elle n'était tout simplement pas fermée à clef)

Inspecteur, abasourdi: ...

Educateur: Ah, on s'excuse, tout est nouveau ici, je ne connais pas encore les règles!

(Les autres éducateurs se retiennent de rire)

Ils entrent, suivant un couloir d'où proviennent des imprécations, des cris et des supplications. Ils arrivent dans une grande salle, avec plein de phallos confortablement assis, regardant au télécran un match de likfoot où l'équipe des phallos est en train de perdre face aux rapettes.

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Scénario, dessins, sons, animations, réalisation: Likchenpa (pseudonyme).

Le temps est nenu de révéler: Likchenpa, c'est moi.

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