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Les gentils likpas aiment bien likpater des instruments de muzique rigolos, au contraire des gentilles doudounelles qui ont des instruments poétiqes. Mais ça ne les empêche pas de bien s'aimer et de jouer de la muzique ensemble dans les styles qui leurs plaisent.
Note importante: Ces instruments pourraient AUSSI se construire sur Terre.
Cette histoire n'en est pas vraiment une, j'ai juste rassemblé quelques pages trop courtes pour faire une histoire, ou sans relation les unes avec les autres.
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La culture des gentils likpas est très diversifiée, et pas forcément comique. Mais quand ils font la fête, ils utilisent des instruments de muzique très rigolos. Les modèles représentés sur cette page ne sont qu'un petit échantillon.
Le tambour représenté ici est un boudzime, dont le son est similaire a celui d'un conga. Mais la pression de l'air dans la caisse actionne une cymbale de petite taille, qui rend un son bref comme une charleston, mais bien plus rigolo. Ici un exemplaire en céramique, datant de peu après la Révolution. Mais les boudzimes sont attestés dès -1400, en plein Age Noir, à une époque où les likpas commençaient tout juste à réapparaître.
Une tromplette ressemble à une trompette, mais elle est molle. Elle rend un son très similaire à celui que l'on obtient en soufflant dans un macaroni mouillé, mais avec plusieurs notes. Vous pouvez, en mettant côte à côte des macaronis de plusieurs longueurs, tenter de reconstituer un autre instrument likpa très commun, la flutle de pflan. Par contre je n'ai pas dessiné un autre instrument qui fonctionne sur le même principe, mais bien plus gros: le tromblard, parce que c'est vraiment dégueux.
Les tromplettes, malgré leur apparente simplicité, nécessitent des matériaux plastiques très modernes, à la fois très mous au mouvement, et très rigide au son. Pour cette raison, on pensait que c'était un instrument moderne, mais on a récemment retrouvé un décret du roi des phallos, daté de -1407, interdisant les tromplettes et leurs dérivés. On n'ose pas penser avec quoi ils les faisaient à cette époque.
Les likpas, avant la révolution, devaient supporter le terrible sort de l'esclavage. (Notez sur l'image en dessous la gamelle de soupe et le trou à excréments dans le coin, comment croyez-vous que c'était l'esclavage). Les likpas jouaient alors une muzique qui n'est pas sans rappeler le blues des Noirs américains. Ils devaient jouer en surveillant la porte au cas où les maîtres arriveraient. Et ils ont inventé eux aussi un instrument au son vraiment abominable: la tromplette bouchée!
ATTENTION:
SCENE D'ESCLAVAGE
Les musiciens likpas ou phallos, du fait de leur petite taille, ont toujours été confrontés au même problème: comment produire des sons graves, sans avoir besoin d'instruments gigantesques pour eux? L'ère industrielle a apporté une réponse, grâce à une meilleurs connaissance de l'acoustique. Le bouteur est un tambour, mais au lieu d'une peau et d'une caisse, il utilise un piston dans un cylindre, comme un moteur d'automobile. Les premiers bouteurs furent d'ailleurs réalisé à partir de blocs moteur récupérées. On tape sur le piston avec un marteau, et la compression de plusieurs bars produit un son vraiment énergique. Une trompette permet l'adaptation d'impédance acoustique entre le piston et l'air libre.
Le premier bouteur a été dessiné bien avant la guerre des phallos, par un ingénieur likpa nommé Likpato, qui vivait à la ville, et tracaillait dans une usine de chaudronnerie et tuyauteries près du port. Il a ensuite été assemblé par le club de muzique de l'usine, qui comprenait de nombreux jeunes phallos apprentis soudeurs, enthousiasmés par un projet aussi inutile et compliqué. Les bouteurs sont restés longtemps confinés dans les milieux «underground» de la ville des phallos, de part la difficulté de souder les tubes d'acier aux formes compliquées, mais aussi de par l'opprobe qui a longtemps pesé sur cet «instrument de groufios». Mais avec les mouvements de jeunes phallos progressistes et le succès du likrock, ils sont devenus des instruments incontournables de tous les concerts. Les likpas ne sont pas en reste, et de nombreux bouteurs ont étés fabriqués dans leur pays, avant que les usines ne soient réquisitionnées pour les mystérieux projets de l'OLU. On dit que ce sont les fabriquants de bouteurs qui soudent maintenant les turbopompes du fuzz.
Attention: ne tentez pas de construire un bouteur à l'échelle humaine! Contrairement au gaffophone, le bouteur est basé sur de la vraie physique, et ça fait vraiment beaucoup de bruit. Vous risqueriez de déranger vos voisins...
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L'image ci-dessus se passe sur Terre, ce qui explique qu'il y ait des hommes et des affiches de chez nous. Mais, tout compte faits, les hommes ne sont pas très différents des likpas...
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Scénario, dessins, sons, animations, réalisation: Likchenpa (pseudonyme).
Le temps est nenu de révéler: Likchenpa, c'est moi.
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